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2 février 2021
Helloooo !
Comme chaque semaine, me revoilà pour te présenter un tout nouvel épisode de podcast, le 4ème épisode de ma série où je partage toutes les leçons que j’ai apprises lors de ma surcroissance de 2020.
La semaine dernière, je t’ai parlé de la boulimie au travail et de son lien avec la peur du manque.
Aujourd’hui, je vais te parler de dépendance au travail, et surtout de comment façonner ton identité en dehors de ton business !
Alors, t’es ready pour en savoir plus ?
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First things first, la dépendance au travail, ça veut tout et rien dire. Comme toute forme de dépendance, les sources peuvent être multiples et varient d’un individu à l’autre.
Aujourd’hui, j’aimerais te parler de toi, de ton identité et de comment tu te positionnes dans ta vie par rapport à ton business.
J’ai toujours été une grande bosseuse, jusqu’à là rien de nouveau pour moi. Mais 202 m’a fait comprendre qu’une réelle addiction se cachait derrière tout ça et qu’en réalité, je fuyais quelque chose.
Ce n’est que fin 2020 que j’ai compris que ce quelque chose que je fuyais n’était autre qu’une partie de moi-même. Comme beaucoup de freelances dans le digital, nous sommes nombreux.ses à avoir vécu une surcroissance du fait de la situation sanitaire.
Pour une période de crise, on s’en sort quand même vraiment pas mal. Malgré la situation actuelle, 2020 a été une bonne année pour les freelances, let’s be honest.
Maintenant, ça a réveillé pas mal de choses enfouies. La semaine dernière je te parlais de boulimie du travail et comment j’ai géré cette abondance de clients. Au premier abord, c’était génial pour moi et mon business qui explosait.
Mais je continuais à me gaver sans arrêt de tous les contrats qui rentraient. Sauf qu’à un moment, psychologiquement et physiquement, je ne tenais plus le coup.
Et bien que je m’en rendais compte intellectuellement, j’étais incapable d’arrêter de bosser ou de rentrer des contrats clients. Même quand je me faisais violence pour m’autoriser un day off, il y avait toujours une partie de mon cerveau qui était concentrée sur mon travail.
Bizarrement, je finissais toujours devant l’ordinateur à faire deux-trois trucs, “ allez c’est rien de méchant ça va prendre 3 secondes” me disais-je.. Si naïve.
Sauf que du coup, bien sûr que tu n’y passes pas seulement 3 secondes. Tu bosses 7j/7, 24h/24 non stop.
Sur le coup, ça ne m’avait pas vraiment alarmée. En vrai, je me disais même “wow Farah t’es super organisée, tu fais des trucs en avance”. Et cette espèce de nuage de fumée que je me mettais devant les yeux a duré quelques semaines. Ou même quelques mois. Cette fumée m’a vraiment aveuglée.
J’étais tout le temps en mode machine, mais le problème est bien là : on n’est pas des robots ! J’avais presque réussi à oublier que j’étais humaine..
Le côté dépendance au travail m’a frappé dans un cadre pas du tout professionnel. J’ai fait une rencontre et au moment de se présenter, c’était le néant dans ma tête. Je n’avais absolument rien à raconter à part parler de mon business.
C’est assez violent quand même.
Je me suis rendue compte que je n’avais plus aucun centre d’intérêt en dehors de mon travail. C’est à dire que même les centres d’intérêts liés à la lecture, c’était toujours des lectures orientées business.
Alors oui, il y a pleins de bouquins sur l’entrepreneuriat qui te diront “il faut manger business matin, midi et soir” et d’un côté c’est vrai, car c’est compliqué de réussir sans ce côté obsessionnel MAIS quand ça commence à empiéter sur ton identité, sur tes loisirs et sur qui tu es, c’est un gigantesque red flag.
Certes ton business prend une grande part de ta vie, mais ce n’est pas la totalité non plus. On peut avoir des ami.es, des amours, une vie de famille, des centres d’intérêts divers et variés et tout un tas de choses qui n’ont rien à voir avec le travail !
Du coup tu l’as compris, dans cet épisode je ne vais pas te parler d’à quel point c’est important d’être obsédé par son business. Il y a déjà énormément de contenu sur le net à ce sujet.
À retenir : je ne dis pas que c’est faux ou mauvais de mettre son business sur un piédestal, mais qu’il faut savoir le faire avec des pincettes. Sinon le revers de la médaille peut vraiment être assez violent et ça, on n’en parle pas assez !
Je fais une petite parenthèse : la dépendance au travail peut également concerner les salariés. La seule différence est que la personne salariée va avoir une dépendance au travail pour une entreprise qui n’est pas la sienne. Les conséquences ne seront jamais les mêmes sur sa vie que pour une personne qui a construit son propre business.
Cela dit, si vous avez des amis salariés et dépendants ou dépendantes au travail, je vous invite à leur envoyer cet épisode car au fond de cette personne sommeille peut-être une âme entrepreneuriale.
Bref, revenons à nos moutons.
D’abord, on perd le goût de son métier tout en perdant ses facultés de concentration et de productivité. Et oui, malgré le fait qu’on bosse tout le temps, parce qu’on a envie d’anticiper et qu’on estime qu’on est super productif, en réalité on ne l’est pas du tout.
Surtout cette année où on a tous été confinés chez soi. Bien que travailler de chez soi est la réalité de nombreux freelances, quand on est contraint de le faire, ça devient compliqué.
Parce que quand on bosse de chez soi en tant que freelance, quand on en a marre, on peut changer d’environnement en allant bosser dans un café, dans un espace co-working etc.
Là, quand on voit tous les jours la même table, qu’on regarde le même mur.. C’est normal de vouloir changer la déco de tout son intérieur. Rpz Valérie Damidot.
Tu vois un peu là où je veux en venir ? Je vais te parler de comment te détacher de ton business rend en réalité un grand service à ce dernier. Je vais même pousser mémé dans les orties en disant que ne rien faire et perdre du temps, c’est génial.
Et je ne suis pas la seule à le dire puisque Manouch Zomorodi le dit également dans son Ted Talk “comment l’ennui peut vous mener à vos idées les plus brillantes”. Je vous invite vivement à regarder cet épisode puisqu’il va vous permettre de déculpabiliser sur tellement de choses.
Je t’en parle d’ailleurs aussi dans mon article “les 8 techniques pour améliorer sa gestion du temps et des priorités”.
L’hypothèse est assez logique en fait. Quand ton cerveau fonctionne toujours à 100 à l’heure, à quel moment peut-on commencer à réfléchir et à être créatif ?
Le rôle d’un consultant est de permettre à nos clients de prendre de la hauteur et du recul sur leur business parce qu’ils ont tous les jours le nez dedans.
Et là, au final, c’est le serpent qui se mord la queue. Vous vous retrouvez dans les baskets de vos clients parce que vous ne prenez jamais le temps.
J’ai maintenant envie de faire le lien entre activité créative et productivité. Et particulièrement vous parler de chakras et d’énergie sexuelle.
Faire une activité créative nourrit le chakra sacré, le chakra de l’énergie sexuelle. Et je ne parle pas de ce qui se passe dans votre chambre, mais plutôt d’une réelle énergie qui vous nourrit et permet de développer votre créativité.
C’est également le chakra des énergies les plus fortes comme l’amour ou la haine ou encore le désir, mais c’est un autre sujet.
Revenons-en à la problématique de départ: quelqu’un qui est addict au travail et qui ne sait absolument rien faire d’autre que travailler dans son temps libre.
Là, la question qui se pose est : comment faire pour développer cette énergie sexuelle et créative dans mon quotidien ?
Là, quand on parle de créativité, il faut tout de suite penser à son enfant intérieur. De quoi avions-nous envie quand on était gamin ? De quoi a-t-on secrètement envie aujourd’hui, sans trop oser ?
Et bien si vous pensez à une activité, ou à quelque chose, c’est exactement ce que vous devez faire !
L’idée c’est de faire quelque chose pour le plaisir et uniquement pour le plaisir. Donc non, on ne se met pas d’objectif à atteindre.
Il y a un premier travail de lâcher-prise à faire : arrête d’être aussi dur avec toi-même.
En plus, tu ne pourras même plus apprécier tes progressions à leurs juste valeur, vu que tu te mets toujours des objectifs trop ambitieux, même dans tes activités.
Tu te souviens de ton enfant intérieur ? Et bien là, il est coincé dans un corps d’adulte et il n’aime pas ça du tout.
Le culte de la performance c’est tout ce que déteste ton enfant intérieur.
Puisqu’on parle d’énergie, je vais te parler d’un autre concept : l’énergie Yin et l’énergie Yang.
Pour l’énergie Yin, on parle aussi de féminin sacré : c’est l’énergie qui porte la créativité. Lorsque ton Yin est puissant, ton enfant intérieur est heureux, il peut s’amuser et n’a aucune barrière, il peut s’exprimer comme il l’entend.
Par contre, si ton Yin est déséquilibré au point d’être beaucoup plus puissant que le yang, ton enfant intérieur prend le dessus sur l’adulte. Résultat, ton business passe au second plan.
À l’inverse, le Yang, c’est le masculin sacré, l’énergie tellurique. C’est ce qui représente la concentration, le travail, l’effort, bref l’adulte en gros.
Si tu as un Yang trop développé, tu n’as aucun espace libre pour exprimer ta créativité. Tu es toujours focus sur des choses très froides, très brutes. Ton quotidien se transforme en un enchaînement de : il faut faire ci, il faut faire ça.
Ce n’est pas pour rien qu’on dit qu’il faut que le Yin et le Yang soient équilibrés.
Le but ici n’est pas d’abandonner le navire (quand je dis navire c’est votre business) pour faire de la peinture en haut d’une montagne sans arrêt (même si c’est très tentant) MAIS il faut se laisser de l’espace pour expérimenter d’autres activités qui nous font du bien.
Si aucune activité ne te vient en tête, c’est qu’il y a un petit travail de reconnexion à faire avec ton enfant intérieur. Tu peux expérimenter des méditations pour cela, je t’ai préparé une liste ici.
Faire les choses en pleine conscience, ça veut dire mettre l’intention dans les moments qu’on passe pour chaque chose. C’est-à-dire mettre l’intention lorsque l’on passe du temps pour son business et mettre l’intention lorsque l’on passe du temps pour soi-même.
Au fur et à mesure, on comprend l’importance de se faire du bien, de faire du bien à notre enfant intérieur et à notre Yin.
Pour ensuite revenir l’esprit léger pour accueillir de nouvelles idées, et donc revenir à nos pics de productivité.
Et voilà pour aujourd’hui. J’espère que cette lecture t’a plu et je te dis à bientôt sur mon blog ou sur mon podcast pour le prochain épisode, disponible lundi prochain ! ?
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