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26 janvier 2021
Helloooo !
Tu commences à connaître la chanson: me revoilà pour la présentation d’un tout nouvel épisode de podcast, le 3ème épisode de ma série où je partage toutes les leçons que j’ai apprises lors de ma surcroissance de 2020.
La semaine dernière, je t’ai parlé de mes tips pour attirer des clients grâce à la loi de l’attraction et la visualisation.
Aujourd’hui, je vais te parler de la troisième leçon, ou plutôt prise de conscience que j’ai eue… J’ai nommé la boulimie du travail, alias la peur du manque !
Petit trigger warning, si tu es sensible au terme de boulimie du fait d’un trouble du comportement alimentaire ou pour d’autres raisons, je t’invite à lire l’article de la semaine prochaine qui traitera de dépendance au travail.
Alors, t’es ready pour en savoir plus ?
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Tout d’abord, petit contexte: je souffrais d’une boulimie du travail. Tu me diras, mais Farah, qu’est-ce que c’est une boulimie du travail ? Et pourquoi on en souffre ?
Pas de soucis Jamy, je vais y répondre ! Mais avant ça (petit suspense) je vais faire un bond en arrière direction mars 2020, le premier confinement. Pour la première fois, tout le monde est chez soi, l’activité des entreprises est gelée et forcément, je n’y échappe pas.
Nous n’avions aucune visibilité sur ce qui allait se passer. Toutes les entreprises avaient peur et voulaient garder leur trésorerie pour elles. Jusque là, rien d’anormal (enfin, qu’est ce que la normalité de nos jours?).
Par contre, ce répit, ce calme, n’a duré qu’un mois. Dès que le président a annoncé le déconfinement, tout le monde s’est jeté sur le digital d’un coup. Pire que des soldes Black Friday aux Halles.
À ce moment-là, j’avais déjà redémarré mon business à zéro depuis un an. Pour que tu aies un peu de contexte, je commençais à être stable, j’avais régulièrement de nouveaux clients, je n’étais pas au stade de gigantesque boom d’activité mais j’étais quand même satisfaite de cette croissance.
À partir d’avril, ça a été le tsunami dans ma face, et je peux vous promettre que je nage encore. Au tout début, je recevais des demandes de prospect tout le temps.
Comme je t’en ai parlé dans le précédent article, ces clients, je ne suis pas allée les chercher, je les ai attirés à moi (comme un Tsunami, mais en plus sympa et plus lucratif).
Je me suis donc retrouvée à devoir chaque semaine remplir de nouvelles demandes de devis.
En plus, je signais pour la première fois des contrats de mensualité sur plusieurs mois. Chose qui était toute nouvelle pour moi et qui me donnait enfin une visibilité sur ma trésorerie.
Du coup, j’ai dû rapidement passer de moi solo à une team de 2 puis 3 puis 4 personnes.
Il a fallu que je m’entoure rapidement afin de satisfaire cette nouvelle demande. Et c’est là que j’ai commencé à rentrer dans cette spirale de surcroissance qui m’a complètement dépassée sur la fin.
J’ai toujours beaucoup travaillé. Les week-ends et les soirées ne faisaient pas partie de mon dictionnaire sémantique (pun intended). Et c’est un rythme qui me plait ! Soit, c’est un rythme assez spécial mais jusqu’à présent, ça me faisait kiffer.
Mais là d’un coup je n’avais plus du tout cette liberté d’indépendante. C’est à dire qu’à partir d’avril jusqu’à ce que je prenne conscience de ma boulimie du travail, j’ai travaillé jour et nuit, non-stop, 7j/7.
J’étais devenu un robot, basically. Entre les anciens contrats de mensualité, les gros contrats à temps plein et les autres contrats en tout genre, c’était devenu une spirale infernale.
Heureusement, j’étais bien entourée ! Tout le monde a fait de son mieux, mais au final, ça restait quand même mes clients. Quand il y avait des présentations à faire, c’était à moi de les faire. Quand il y avait des choses à corriger, c’était de ma responsabilité. Et du coup, je me suis retrouvée avec un portefeuille client beaucoup plus gros que ce que j’étais réellement en mesure de gérer. (Rip les coutures du portefeuille.)
Pour moi, la transparence est une valeur très importante. Comme je te l’ai dit, je te partage à travers cette série mes succès mais aussi mes échecs et mes apprentissages. Et ça, ça a vraiment été ze claque de ma fin de 2020.
J’ai connu un boom d’activité en 2020, et j’ai fait des factures de montants qui me paraissaient inaccessibles auparavant.
Et quand t’es freelance et que tu rames depuis plusieurs années, quand des clients tombent du ciel *it’s raining men playing in the background*, quelle est ta réaction ? Eh ben tu prends tous ces contrats.
Le problème ? Ben c’est ça en fait, je les ai TOUS pris. Je me suis gavée comme on pourrait se gaver de nourriture.
Initialement, j’ai une règle : on ne dit jamais non à un client. Pas dans le sens relation abusive, mais dans le sens où il ne faut pas se fermer de portes.
En disant non, on se ferme l’opportunité de faire du chiffre, d’apprendre et de gagner en compétences.. Bref, c’est refuser d’aller au maximum de son potentiel et se fermer des portes bêtement.
En plus, chaque nouveau client me demandait toujours des choses que je n’avais jamais faites auparavant. Je ne serais donc pas au stade où je suis aujourd’hui si j’avais pour habitude de dire non. C’est dans cette logique là que je n’ai pas dit “non”.
J’ai fait rentrer tous les contrats que je pouvais, c’est-à-dire 100% d’entre eux, et j’ai commencé à bosser comme une folle. Sauf qu’au bout d’un moment, le 7j/7, ça finit réellement par peser.
Bien que j’ai conscience d’avoir une force de travail assez énorme, là c’était beaucoup trop ! Au début je me suis dit “on est confiné, on ne peut pas sortir, il n’y a rien à faire donc travaillons !”… girl.
Et c’est quand je suis arrivée au bord du breakdown, à la limite du burn-out, que j’ai compris.
Il y a eu une semaine où j’ai eu une crise d’urticaire (je t’en parle dans mon épisode introductif) et c’est cette crise qui m’a faite tilter et me dire “ok Farah, là ton corps te parle puisque tu n’étais pas capable d’écouter ton mental, têtue comme tu es, eh bah tiens dans ta tronche !” (oui je fais des monologues avec mon corps).
Je me suis donc réveillée avec cette crise d’urticaire et c’est là ou j’ai dit STOP EVERYTHING. J’ai clôturé tous les contrats que je pouvais, j’ai tout reporté, j’ai médité et je me suis dit “mais pourquoi t’as rentré autant de contrats d’un coup?”. Y’avait un truc là, qu’il fallait que je comprenne et surtout que j’apprenne.
Long story short, je rentrais autant de contrats car j’avais peur de manquer ! Manque que j’avais justement connu dans le passé. C’est-à-dire que cette vague de clients me paraissait tellement exceptionnelle, que j’avais l’impression que si je loupais un client, je n’en aurais plus.
Sauf qu’après coup, j’ai aussi réalisé que je n’avais jamais eu à chercher de clients. C’est madame la loi de l’attraction qui me ramenait mes contrats. Malgré mon gigantesque boom d’activité, je traînais encore cette espèce de peur irrationnelle du manque.
Et à la seconde où j’ai réalisé qu’en fait, j’attirais mes clients, j’ai commencé à refuser tous les nouveaux contrats qui rentraient. Au moment où j’ai enregistré cet épisode de podcast, soit début janvier, j’ai pris la décision de ne prendre aucun nouveau contrat jusqu’à mars. J’ai coupé les robinets, en gros.
Ça peut surprendre, et certains pourront se dire que je me suis tirée une balle dans le pied, mais en fait pas du tout. J’avais besoin de ce temps pour moi. Par exemple, je prends beaucoup de plaisir à faire ce podcast, chose que je n’aurais jamais pu faire si j’avais gardé mon ancien mindset.
J’ai aussi rebrandé mon compte Instagram @thinkwithfarah. Bref, j’ai pris du temps pour moi et pour les choses que j’aime.
Même si je prends ce temps pour travailler, c’est du travail qui me fait vibrer et m’anime. Je suis une entrepreneure et ça, on ne pourra pas me l’enlever. J’aime créer et ne supporte pas de rester les bras croisés.
Si tu es entrepreneur et que tu as un ou plusieurs business, on sait que travailler pour soi ne demande pas du tout la même énergie. Au contraire, on se nourrit de travailler pour nous même, plutôt que de dépenser de l’énergie.
Cependant (on devient plutôt formel là) j’aime quand même travailler pour mes clients. Par contre là, je me suis retrouvée dans une situation où je ne faisais plus que ça. Alors qu’avant, j’avais cet équilibre entre mon business et mes clients.
L’exemple de mon blog est parlant, le dernier article que j’avais écrit remontait à début octobre.. Can you believe it?? Alors qu’avant je publiais une à deux fois par mois tous les mois.
Tu l’auras compris, j’ai été complètement dépassée par le temps. Je ne prenais plus de nouvelles de mes amies. J’étais complètement absente de la surface de la Terre.
Au moment où j’ai ralenti mon activité pour me focus sur moi et les quelques clients que j’ai gardé, j’ai gagné en productivité et je reprends enfin plaisir à travailler pour eux. Et ça, c’est essentiel !
Car si on n’est pas bien, si on n’apprécie pas profondément de travailler pour eux, ça se ressent dans la qualité de notre travail.
Avant de conscientiser ma boulimie du travail, j’étais rentrée dans la peau de quelqu’un en CDI depuis 30 ans que ça faisait chier d’aller travailler (et j’emploie le mot chier en pleine conscience).
Très paradoxale puisqu’en général, on est à son compte pour éviter ça !
Maintenant que cette vague est passée et que je prends du recul, je me dis que c’est complètement normal d’avoir atteint ça. Parce qu’à un moment donné, j’étais à l’équivalent de 3 à 4 temps-plein par semaine.
Même si j’adore faire pleins de choses différentes (chose que je ne compte pas arrêter) ça ne sera plus du tout à la même intensité et surtout, plus tout en même temps comme j’ai pu le faire dernièrement.
Si je devais résumer tout ça en un seul mot, ça serait le lâcher-prise. Avoir confiance en soi et confiance en ses capacités et celles d’attirer ce qu’on veut. C’est en prenant confiance en soi et en attirant la sécurité que l’on arrête de traîner des peurs irrationnelles dans son business.
En réalité, si j’en suis arrivée à ce stade là, c’est parce que j’avais un ensemble de peurs irrationnelles, qui m’avaient transformée en control freak.
J’avais besoin de garder le contrôle sur tout et de me gaver de travail, au point d’imploser, juste par peur de manquer. Et ces peurs-là nous font prendre des chemins qui nous desservent.
Pourquoi ? Eh bien par manque de confiance. C’est en lâchant prise que l’on se rend compte que tout vient à nous. On a même pas besoin de faire d’efforts pour aller le chercher.
Le lâcher-prise et la confiance sont deux notions importantes à avoir. De toute façon, il y en a plein ! Si tout le monde arrive à faire son beurre là-dedans, c’est que toi aussi tu auras ta part !
Et voilà pour aujourd’hui. J’espère que cette lecture t’a plu et je te dis à bientôt sur mon blog ou sur mon podcast pour l’épisode 3 ! ?
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