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Helloooo !
Cette semaine, me revoilà pour te présenter le dernier épisode de la saison 1 du podcast Think With Farah.
La semaine dernière, je t’ai parlé de comment gérer la solitude quand on est entrepreneur.
Aujourd’hui, je vais te parler d’une autre gestion émotionnelle, celle de l’argent. Tu découvriras dans cet article comment tes émotions impactent (voire, limitent) la croissance de ton business.
On va parler pricing, chiffre d’affaires et projets futurs.
Alors, t’es ready pour en savoir plus ?
Avant de plonger dans le vif du sujet, petit disclaimer: dans cet article, je ne vais pas te parler de comment investir ton argent ni de comment gérer ton chiffre d’affaires au quotidien, mais plutôt de la gestion émotionnelle associée à tes finances.
L’argent est une énergie qui circule. Ça va, ça vient, et ce de manière constante et dynamique. Et ton approche émotionnelle (et même spirituelle si tu as cette sensibilité là), peut avoir un impact direct sur ton flot financier quotidien, mensuel et annuel.
Même si on peut avoir une approche très stratégique de son pricing, on se rend compte qu’il y a souvent des barrières émotionnelles qui empêchent de passer certains plafonds.
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Il y a quelques jours j’étais sur Clubhouse – un nouveau réseau social uniquement en live et en vocal comportant des rooms (des sortes de salles de conférences) – dans une “room” sur le thème “comment choisir son positionnement prix” ?
Et au bout d’un moment, chaque personne en venait à parler du blocage final : “ok j’ai fait mon étude du marché, je sais à peu près à combien je peux me positionner, mais je n’ose pas aller au maximum de ce potentiel”.
Quand tu es freelance, ton prix va être ton TJM “tarif journalier moyen”. C’est ce que tu factures à la journée à tes clients. Et en tant que freelance, la question c’est toujours “combien je facture ?”.
Revenons maintenant à l’aspect émotionnel de tout ça. Car trouver son pricing c’est une chose. Mais assumer ce pricing, c’est un peu différent.
Tu vois ou je veux en venir ? Je vais te parler du fameux syndrome de l’imposteur.
Souffrir du syndrome de l’imposteur, c’est être persuadé de ne pas mériter sa place, de ne pas mériter ses succès, et d’être 100% responsable de tous ses échecs.
Inutile de dire que lorsque tu as un syndrome de l’imposteur, c’est très difficile d’assumer pleinement ta valeur. C’est simple, tu en viens même à ne plus voir ce que tu vaux vraiment !
Voilà, ça, c’est toi.
Si tu te reconnais dans ces pensées limitantes, j’aimerais te dire une chose : les personnes qui souffrent du syndrome de l’imposteur sont généralement des personnes extrêmement compétentes dans leur domaine.
Ici, la gestion émotionnelle se fait sur le rapport à soi-même et à la confiance en soi. Il faut donc faire la paix avec tous les points sur lesquels tu n’atteins pas la perfection. Car honnêtement, il n’y a probablement que toi qui vois ces points-là.
En restant focus sur ces points-là, tu développes un ensemble de pensées limitantes qui te limitent dans ta croissance. Et c’est bien dommage, n’est-ce pas ?
Il y a une petite astuce pour remédier à tout ça quand même.
Et là je vais te donner un conseil pas très sympa pour les autres indépendants (ils ne m’en voudront pas tho). Mais un excellent moyen de reprendre confiance en toi et de vaincre ce syndrome de l’imposteur, c’est de travailler avec d’autres indépendants.
Pourquoi ? Parce que tu te rends compte que personne n’est parfait, et qu’être imparfait n’est absolument pas une limite pour afficher un tarif juste et faire très bien son travail.
C’est se confronter aux imperfections de la vraie vie qui te fera dire “ok, en fait ça existe, il y a des personnes qui le font, pourquoi pas moi ?”.
Finalement, la confiance en toi, c’est vraiment la clé. Parce qu’en termes de positionnement prix, tu peux facturer exactement le prix que tu veux. Si c’est marketé correctement et que tu y amènes réellement la valeur associée ou perçue, tu trouveras forcément des clients à ce prix-là.
Exemple : Il y a bien une industrie du luxe et on n’est pas du tout sur du pricing moyen. Pourtant, il y a une réelle clientèle.
Maintenant vient se poser une autre question: avec quelle cible client as-tu envie de travailler ? Car qui dit positionnement prix, dit type de clientèle. C’est donc à toi de savoir quel est le format idéal de collaboration pour discuter de ton positionnement prix avec toi-même.
Oui oui, j’ai bien dit discuter avec toi-même, parce que c’est littéralement ce qu’il se passe lorsque l’on réfléchit à son pricing. *rires*
En mettant un bas prix, tu pourras peut-être avoir des petits contrats, mais tu seras perçu comme “non professionnel” par les gros poissons a.k.a les gros clients.
Si tu as un pricing élevé, tu seras considéré comme expert ou experte dans ton domaine avec des process à la pointe et de ce fait, les gens attendent beaucoup de toi. Il faut donc avoir confiance en ses capacités pour y parvenir.
Et au-delà de ça, c’est aussi une affaire de perception. Pour avoir travaillé avec tous les types de clients, je t’assure que les plus gros clients sont ceux avec qui l’argent pose le moins de problème.
Si tu es freelance, tu t’en es peut-être déjà rendu compte. Tes plus petits devis sont ceux avec lesquels tu as le plus d’aller-retour. Et à l’inverse, tes plus gros devis sont ceux avec des clients qui te répondent “ok, voici les fonds”. Et c’est parti tu peux démarrer le projet.
L’argent n’est plus un problème à partir d’un certain niveau. Et c’est cet espace mental qu’il faut que tu atteignes, même si tu n’y es pas encore financièrement.
C’est cette espèce de zone de confort avec l’argent, les flux financiers et les gros montants qui fait que tu arriveras à dépasser certains blocages.
Imagine aujourd’hui le montant maximum que tu as pu facturer pour un contrat unique. Ça peut être 1000€, 3000€ ou même 30 000€, que sais-je. Imagine maintenant tripler ce maximum. Comment tu te sens ? As-tu l’impression que c’est quelque chose d’accessible ? Qu’un client existe pour te payer ce prix ? Ou est-ce que ça te parait complètement inaccessible ?
C’est ainsi que tu te rends compte du blocage profond que tu peux avoir.
Parce que si atteindre un certain chiffre d’affaires, juste dans ton imagination, te parait inaccessible… Comment peux-tu être capable de le générer dans la vraie vie ?
Dans un précédent épisode, je t’ai déjà parlé du livre Techniques de visualisation créatrice de Shakti Gawain Et bien là, on est en plein dedans !
Si tu n’arrives pas à visualiser dans ta tête un certain accomplissement professionnel et personnel, sache qu’il sera très difficile de le matérialiser dans la vraie vie.
Car ce que tu accomplis, tu commences toujours à le construire dans ta tête.
En tant qu’entrepreneur, tu le sais bien ! Le projet que tu as réalisé ou que tu es en train de réaliser, il a d’abord pris naissance dans ton esprit.
Le livre de Shakti Gawain parle beaucoup de visualisation méditative, de se mettre dans des états de conscience avancée que ce soit par l’hypnose, l’auto-hypnose ou la méditation pour vivre ces expériences de vie en 5 dimensions.
Par exemple, si tu as pour projet d’acheter une certaine voiture, tu vas te visualiser en train de la conduire, de sentir la sensation du volant etc. Tu vas vraiment vivre le moment pour le créer et l’imprégner émotionnellement dans ton esprit.
En faisant ça, tu rends réelle, une image que tu as dans ta tête. Et c’est une méthode qui fonctionne particulièrement bien et que tu peux appliquer à tous les aspects de ta vie.
En plus de ça, j’aimerais te parler d’une autre approche qui est beaucoup plus terre à terre mais tout aussi efficace. C’est te projeter de manière extrêmement concrète.
Je m’explique: Aujourd’hui tu fais un certain chiffre d’affaires, ok. As-tu déjà mis noir sur blanc tes objectifs de chiffre d’affaires et surtout, comment les générer ?
En faisant cela, tu vas te projeter émotionnellement dans une certaine zone de ta vie, mais tu vas en plus le concrétiser immédiatement en te donnant un plan d’action.
Tu y détailles ton évolution depuis ta situation actuelle jusqu’au stade souhaité. Et surtout, tu écris sur papier tout ce que tu compte faire avec le chiffre d’affaires que tu auras généré.
N’oublie pas, on parle de chiffre d’affaires.
Tu peux t’éclater avec pleins de loisirs personnels mais inclus aussi dans ta pensée ton plan de développement professionnel. Comptes-tu recruter ? Acheter du nouveau matériel ? De nouvelles formations ? Il faut penser à ce que tu peux faire pour servir ton business et enclencher une croissance exponentielle.
On est vraiment dans un travail de mindset. Tu n’es pas encore à ce gros chiffre d’affaires qui entrent sur ton compte MAIS tu es déjà en train de vivre ce moment-là. Si tu arrives à le visualiser, c’est déjà en route pour toi.
Si tu le souhaites, j’ai effectué une courte séance de visualisation médiatrice dans cet épisode de podcast.
Après cet exercice express de visualisation, faisons maintenant un bond dans le futur au moment exact que tu as visualisé.
Ce moment où tu passes de “c’est pas possible” à “WOW”.
Il faut voir ça comme une courbe d’évolution. Chaque nouveau palier que vous allez passer reculera toutes pensées limitantes. Je ne crois pas qu’on puisse les faire disparaître définitivement. C’est un travail à faire sur soi quotidiennement.
Du coup, le but c’est de toujours les repousser. Faire de l’inconfort, ton confort.
Pour ça, pose toi la question “Là ou je suis, je suis dans ma zone de confort, dans mes limites, comment faire pour en sortir?”. Que ce soit des limites physiques, émotionnelles ou mentales.
Maintenant que tu as travaillé sur élargir ses limites, parlons de ce qu’il se passe une fois que tu reçois l’argent sur ton compte.
Tu as signé, ton travail est bien fait, ça y est. Maintenant le client, te fait le virement, et l’argent arrive sur ton compte. C’est un gros montant que tu n’as pas l’habitude de recevoir.
Qu’est-ce que ça fait quand tu reçois ça sur ton compte ?
Et bien ce premier gros virement va compenser touuuut le manque que tu as eu les années et les mois précédents. En gros, c’est un gigantesque boost de confiance en toi.
Tu peux être un peu euphorique au début, et c’est normal ! Ça se célèbre.
Mais très rapidement, ça devient normal. Dans le sens “je l’ai fait, je peux le refaire”.
Tu vas donc passer de WOW à un ou une véritable chef d’entreprise. Tu génères du chiffre. Ce n’est pas de l’argent de poche.
C’est là que tu sors de ces limites émotionnelles et que tu rentres dans l’accomplissement professionnel… Et en abondance.
Et voilà pour ce dernier article de ma saison 1 ! J’espère que cette lecture t’a plu et je te dis à bientôt sur mon blog ou sur mon podcast pour d’autres aventures.
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