vaincre la solitude entrepreneur

#5 Comment vaincre la solitude quand on est entrepreneur ?

9 février 2021

Helloooo ! 

Comme chaque semaine, me revoilà pour te présenter un tout nouvel épisode de podcast, le 5ème épisode de ma série où je partage toutes les leçons que j’ai apprises lors de ma surcroissance de 2020. 

La semaine dernière, je t’ai parlé de dépendance au travail et de comment façonner son identité en dehors du travail.

Aujourd’hui, je vais te parler de comment gérer la solitude en tant qu’entrepreneur et freelance. Tu découvriras dans cet épisode comment bien vivre cette solitude, et surtout que tu n’es pas seul à la vivre !

Alors, t’es ready pour en savoir plus ?

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Se sentir seul

Qu’on se le dise, quand on est entrepreneur, on est seul. Ou du moins, c’est l’impression qu’on peut avoir. 

Au-delà de la solitude imposée, on s’isole aussi de nous-même pour travailler un peu plus, faire mieux, atteindre notre prochain objectif. Bref, on devient un peu une machine. 

Le problème, c’est que la dépression peut rapidement pointer le bout de son nez si on n’est pas préparé à cette solitude spécifique de l’entrepreneuriat. 

Et il est d’autant plus important de gérer cette solitude maintenant que c’est un sujet d’actualité. Nul besoin de vous rappeler l’année 2020 hein… 

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Beaucoup de personnes ont découvert la solitude de force au cours de l’année dernière. 

Pour ma part, je suis digital nomade, je suis freelance, je travaille seule et je travaille à distance depuis 2017. Mes clients, je ne les vois pas. Et même si depuis peu j’ai une alternante qui a rejoint mon équipe, j’ai toujours travaillé seule devant mon ordinateur. 

Aujourd’hui, je vais te parler de comment gérer cette réalité. Il y a de plus en plus de personnes qui se lancent dans l’entrepreneuriat, c’est donc si important de représenter la vérité. 

Car oui, il y a tout le côté bling  bling, excitant et épanouissant. Mais il y a aussi une réelle préparation à avoir quand on se lance dans ce mode de vie bien à part.

La solitude s’expérimente de différentes manières. La première, on l’expérimente bien souvent avant de se mettre à son compte. T’es-tu déjà senti incompris par rapport à tes objectifs de vie et ta vision ?

La validation des proches

Si tu attends la validation des proches pour te lancer, l’entrepreneuriat n’est probablement pas fait pour toi… Car cette validation, tu ne l’auras probablement jamais (ou du moins pas avant d’avoir atteint le succès… Ha-ha-ha). 

Au départ, c’est normal d’être en quête de validation. On a envie que nos proches nous soutiennent et nous comprennent, c’est tout à fait naturel.

Mais j’ai bien dit envie, pas besoin. Tu vois la différence ? 

Donc toi qui lis cet article et qui a envie de lancer un projet mais qui hésite depuis tant de temps parce que tu n’as pas la validation de tes proches, je suis désolée, tu ne l’auras pas alors : LANCE-TOI ! 

Je te rassure, si tu es au début de ton aventure entrepreneuriale, se lancer ne veut pas dire sortir toutes tes économies d’un coup. Ça veut juste dire commencer à se préparer, à se former, à réfléchir à son produit, à son offre. Bref, matérialiser dans le réel une idée qui était jusqu’à présent dans ta tête. 

Maintenant, place aux entrepreneurs qui se sont déjà lancés. Il y a un petit deuil à faire ici du soutien de ses proches. Je te l’accorde, le mot deuil est assez fort,  mais en réalité ce n’est pas aussi dramatique que ça en a l’air. 

Si tes proches ne te soutiennent pas, c’est parce qu’ils t’aiment et qu’ils veulent te protéger. Sauf qu’ils n’ont pas accès au même champ de vision que toi. 

Du coup, ils pensent à toi à travers leur propre perspective. Ton activité, ton business, ils ne peuvent pas le comprendre pleinement. Il est donc difficile pour eux de te soutenir dans cette aventure, surtout si ils ou elles sont salariés

Là où ça commence à devenir un peu compliqué, c’est que ce soutien, même si tu as des proches entrepreneurs, tu peux aussi ne pas l’avoir. 

L’entrepreneuriat est multiple. Il y a tellement de secteurs d’activités différents, de manières de faire différentes. Tu l’auras compris, ça ne sert à rien de chercher car la validation des autres, tu ne l’auras pas (oops). 

Et j’ai même envie de dire: on s’en fout, non ? Le seul soutien dont tu as réellement  besoin, c’est celui de ton ou ta partenaire d’affaires, de tes éventuels investisseurs et surtout de tes clients. 

Petit à petit, le fait de se sentir incompris pèse de moins en moins car on comprend qu’en réalité, ce n’est pas si important que ça. 

Le mieux à faire, c’est de tracer sa route et de se concentrer sur ce qui importe vraiment c’est-à-dire toi, ton business, tes associés et tes clients. 

Le rôle du rythme de vie dans l’équilibre social

Parlons maintenant d’un autre aspect de la solitude : avoir un rythme de vie différent des autres. Vos amis salariés ont souvent, pour la plupart, un rythme de vie bien organisé type 35h. 

Ils ont une routine qui se met en place et tout le monde est synchro au même niveau. Si tu as cette routine, c’est donc plus facile d’avoir des activités en groupe et une vie sociale, puisque tout le monde a à peu près le même rythme de vie. 

Quand on est à son compte, par contre, ce n’est pas tout à fait la même histoire. Parfois on travaille de jour, parfois de nuit, parfois le week-end, et souvent, jamais à la même heure.

Une des raisons de ce planning peu régulier, c’est la gestion du temps et des pics de productivité. 

Nous avons tous et toutes des pics de productivité différents dans une même journée, et pour les femmes ou les personnes avec un utérus, le long d’un cycle menstruel.

L’avantage d’être entrepreneur, c’est qu’on peut reprendre le contrôle de son temps, pour optimiser au mieux nos moments de productivité.

Calculer son travail selon son cycle menstruel

Et oui, selon si on ovule ou si on a ses règles, on a des pics de productivité différents. On aborde le travail différemment et il y a un livre génial qui en parle : Lune rouge de Miranda Gray. 

Si tu as  un cycle menstruel, je t’invite vraiment à lire ce livre. Il a radicalement changé mon approche du travail. 

Aujourd’hui, j’organise réellement mon planning en fonction de mon cycle menstruel. Et cette liberté là, un salarié ne l’a pas. 

Exploiter sa liberté en tant qu’entrepreneur

Là,  je t’ai donné l’exemple des cycles menstruels, mais si tu es plutôt du matin, il y a des entrepreneurs qui aiment se lever à 4h du matin pour bosser avant tout le monde alors que d’autres personnes préfèrent travailler la nuit.

En tant qu’entrepreneur, on a aussi la liberté de prendre nos matinées ou nos après-midis en semaine selon nos désirs et besoins. Sauf que quand t’es en plein milieu de la journée, qu’il est 15h, que tu en as marre de bosser et que tu as envie de prendre une pause, tu as probablement 0 pote disponible pour aller boire un thé ou un café avec toi. 

Et si, au lieu d’attendre après tes amis, tu allais boire ce thé ou ce café en solo ?

Cultiver l’amour de soi pour accepter la solitude

Ce qu’il faut, c’est cultiver l’amour de soi. Apprécier de passer du temps avec soi-même. S’aimer. Bref, vouloir se faire du bien et s’autoriser à vouloir passer de bons moments tout seul ou toute seule. 

Dis comme ça, ça a l’air très simple. Sauf que faire des choses en groupe fait partie d’une construction sociale. Mais se retrouver à faire des activités en solitaire, non pas par envie mais par manque de choix, ça peut être assez dur à vivre au début. 

C’est donc encore plus important de travailler son amour de soi. Dans l’épisode précédent, je t’ai parlé d’un chakra, par rapport à la dépendance au travail, le chakra sacré

Là j’ai envie de te parler du chakra du cœur. C’est le chakra de l’amour et aujourd’hui j’ai envie de parler d’amour de soi. 

Si tu rencontres des difficultés à faire des activités seul que ce soit chez toi ou en extérieur, je te recommande de te procurer une pierre de quartz rose et de la porter sur toi, idéalement en collier. 

Le but est de nourrir l’amour de soi et non pas l’amour que l’on porte aux autres. Il n’y a que comme ça que tu arriveras à faire de cette solitude imposée un moment privilégié que tu apprécieras réellement.

Comment sortir de la solitude quand on travaille seul

J’aimerais maintenant te parler d’une troisième fenêtre par laquelle rentre la solitude dans notre vie d’entrepreneur: c’est le fait de travailler seul. Il y a même un terme pour ça : solopreneur. 

En fait, c’est le cas d’énormément de freelance, et de toute notre génération de digital nomad. C’est fantastique quand on y pense, parce qu’aujourd’hui on peut littéralement lancer un business depuis chez soi avec un simple ordinateur. Je pense sincèrement que l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi accessible qu’aujourd’hui.

Sauf que quand on dépasse le seuil de l’excitation du lancement, on se retrouve maintenant dans le dur. Faut bosser, c’est sérieux, on a pris des risques donc faut y aller. 

La spécificité de l’entrepreneuriat, c’est qu’on est seul responsable de notre croissance. 

Le revers de la médaille, c’est que quand on a des moments de down (comme tout le monde) personne n’est là pour nous mettre une petite tape dans le dos pour nous dire “vas-y, relève toi et fonce”. 

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Cela dit, ce n’est pas parce qu’on travaille seul, qu’on ne parle à personne. Mais, on reste toujours seul chez soi ou dans un bureau, et ce même dans un coworking. 

Si t’as déjà bossé dans un coworking, tu remarqueras que tout le monde est focus sur son propre boulot. Du coup, c’est pas forcément le meilleur endroit pour se faire des potes. 

Le plus dur dans le fait de travailler seul, ce n’est pas directement la solitude, c’est vraiment ces moments où on perd toute motivation, toute vision et on se retrouve tout seul à regarder le plafond en mode “qu’est-ce que je fous là”. 

Et là, l’entourage devient réellement primordial. Tu as besoin de t’entourer de personnes motivantes qui sauront te redonner cette pêche, cette niaque qui a fait que tu t’es lancé.

La solitude chez les digital nomades

Passons à la dernière manière dont on expérimente la solitude: être digital nomad. 

Un digital nomade est une personne qui peut travailler de n’importe où dans le monde (Chez soi inclus). Que ce soit pour deux semaines, pour deux mois, pour deux ans voire plus.

Je vous entend déjà “mais c’est trop bien d’être digital nomad, tu peux travailler dans des endroits paradisiaques et rencontrer de nouvelles personnes ?!?!”… Et c’est vrai !

Mais je t’en parle ici car quand tu es nomade, tu bouges tout le temps. Même si on a tendance à rester quelques mois sur place, ce n’est pas un chez nous permanent. 

Alors oui on va créer des liens, on va nouer des relations très très intenses. Mais souvent, ces relations sont éphémères, le temps d’un voyage. 

Laisse-moi te dire un truc… C’est très particulier d’expérimenter la solitude alors qu’on est entouré de plein de monde extraordinaire. 

Quand tu te sens seul chez toi, tu peux sortir, appeler tes proches, et ça passe. Mais quand tu es tout le temps entouré de pleins de monde mais que tu te sens quand même seul, c’est un peu compliqué à gérer.

 C’est donc important de garder contact avec son noyau dur: ses proches, sa famille, ses amies de longue date.. Bref des personnes avec qui on peut se connecter on a deeper level. 

Finalement, tes amis, tu n’as pas besoin que ce soit des entrepreneurs, tu as juste besoin que ce soit des personnes bienveillantes et positives, tout comme toi tu dois l’être pour elle et pour eux.  

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Et voilà pour aujourd’hui. J’espère que cette lecture t’a plu et je te dis à bientôt sur mon blog ou sur mon podcast pour le prochain épisode, disponible lundi prochain ! ?

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