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Entrepreneuriat : comment ma peur du rejet a stoppé ma croissance pendant 3 ans

14 octobre 2020

Si vous me suivez sur Instagram (@thinkwithfarah), vous avez sûrement vu ma story et mon IGTV où je vous parlais des hauts et des bas que j’ai eu depuis le début de ma carrière, du fait de ma peur du rejet.

Vous l’avez compris, cet article va être un peu différent de d’habitude. Pas d’astuces webmarketing à mettre en place, ni de techniques de développement personnel.

Vous suivez peut-être mon blog depuis quelques mois. Il est temps que je vous raconte un peu mon histoire. 

Plus exactement, je vais vous raconter comment ma peur du rejet a stoppé ma croissance pendant 3 ans. (Et surtout, comment ce n’est plus le cas aujourd’hui !)

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Retour en arrière

Avant de vous parler des tréfonds de mon âme (rien que ça), je vais contextualiser un peu. Revenons sur ces 3 années d’entrepreneuriat où je n’ai pas pu me développer comme je voulais.

Les débuts au Canada

J’ai démarré ma carrière dans le marketing digital fin 2016 à Montréal, au Canada. J’ai passé quelques mois dans une start-up, mais je me suis très vite mise à mon compte.

Pour la petite anecdote, mon premier client, je ne suis pas allée le chercher. C’est lui qui m’a trouvée (ou plus précisément, sa belle-soeur). Qui aurait cru qu’une carrière d’entrepreneur dans le digital pouvait démarrer sur une amitié avec une hypnothérapeute ?

J’avais 23 ans, moins de 6 mois d’expérience, mais des idées déjà bien en place sur ce que je voulais. Et avec du recul, je crois que cette détermination, c’est ce qui m’a fait tenir dans le temps.

peur du rejet blessure du rejet

J’ai travaillé pendant quelques mois avec cette agence. C’était ma première expérience de digital nomade freelance.

J’ai créé de toute pièce le service webmarketing dans une agence qui avait un pôle en Ontario, Canada, et un pôle en Californie, Etats-Unis. En plus du double pôle, il fallait gérer les clients répartis entre le Canada et les Etats-Unis, ainsi que le reste de l’équipe réparti entre l’Europe et l’Asie. 

Inutile de dire que pour un premier projet freelance, gérer des équipes dans 5 pays différents, c’était un peu un baptême de feu. ?

Le retour en France

Entre temps, je suis rentrée en France et de fil en aiguille, j’ai commencé à travailler avec une autre agence. 

Nous sommes maintenant en 2018, cela fait presque 2 ans que je suis à mon compte, et mes clients me rapportent des clients. Que demander de plus ? 

Et bien ce n’est que début 2019 que je me suis rendue compte de la limite de cette manière de fonctionner.

Bien que ces collaborations m’aient beaucoup apportées en terme d’apprentissage, je manquais de liberté. Alors certes, j’avais toujours ma liberté de mouvement, j’étais toujours digital nomade.

Mais…

Je ne choisissais pas mes clients. Je n’avais pas de flexibilité. Et surtout, je n’étais pas payée à ma juste valeur. 

La prise de conscience

Malgré cette prise de conscience sur l’état de mon business, je n’arrivais pas à partir. Je n’avais pas encore pris conscience de ma peur du rejet.

Alors concrètement, quel était le problème ?

Ma juste valeur, je ne la connaissais pas. En plus, je n’avais aucune base de contact. J’étais tellement restée dans ma zone de confort que je n’avais pas travaillé mon réseau. Je n’avais pas de site web, je n’étais même pas inscrite sur des plateformes de freelances. Je n’avais rien, j’étais totalement dépendante d’une agence.

Quand j’ai réalisé cela, mon cerveau s’est mis en mode gyrophare puissance maximum avec le besoin urgent de sortir de cette situation.

Sauf que j’étais tétanisée de l’après.

Comment trouver mes premiers clients par moi-même ? Quel prix facturer (et un vrai prix de consultante indépendante cette fois) ? Etais-je vraiment légitime ? Des gens apprécieraient-ils vraiment mon travail ?

Bref, j’avais un million de questions et de peurs.

Revenons-en donc au sujet principal. Les PEURS !

Nous sommes maintenant début 2019. Je vous l’ai dit, j’était té-ta-ni-sée.

Heureusement, mon amie et associée Nour Ezzedeen a su me secouer et me faire ouvrir les yeux sur le chemin qui s’ouvrait à moi. 

J’ai donc tout abandonné d’un coup. J’ai quitté l’agence… Comme ça. 

Pas de plan B, pas de sortie de secours, pas de client, pas de prospect, rien. J’ai coulé mon propre navire sur un coup de tête.

Et je crois que jusqu’à aujourd’hui, c’était la meilleure décision de toute ma carrière.

Par contre, je n’avais toujours pas résolu une peur profonde que j’avais en moi. Il m’a fallu attendre début de l’été 2019 pour comprendre ce qui clochait.

La peur du rejet, dite aussi blessure du rejet

J’ai lu “Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même” de Lise Bourbeau. Un petit livre tout mignon, mais tellement bouleversant. 

(Tu peux l’acheter directement en cliquant sur le lien ci-dessus, ou sur l’image à droite si tu n’as pas d’Adblocker. Oui c’est un lien affilié. Oui c’est aussi un gentil moyen de me soutenir ?)

J’ai compris rapidement que je souffrais d’une peur du rejet. Et en plus de réaliser l’impact que ça avait sur ma vie professionnelle (peur d’aller contacter des prospects, de créer un blog pour partager ma vision et mes idées, de me montrer au monde tel que je suis vraiment), ça avait aussi un impact sur ma vie personnelle.

Après quelques mois à tourner en rond (j’ai gagné 1800€ en 4 mois. Imaginez la chute vertigineuse après 3 ans à son compte…!), à me remettre en question, à douter de ma valeur et à me laisser tomber en dépression, j’ai décidé de suivre une thérapie autour de cette blessure.

J’ai commencé par l’appliquer dans ma vie personnelle : 

  • Dire ce que je pense sans avoir peur de blesser
  • Apprendre à dire non quand je ne veux pas faire quelque chose
  • Ne pas me sentir obligée de tenir un rôle en société quand je n’en ai pas envie
  • Dire ce que je ressens sans avoir peur d’être rejetée

De prime abord, ça n’a absolument rien à voir avec ma vie professionnelle me direz-vous.

Et bien si, totalement.

Développer son business quand on soigne sa peur du rejet

En guérissant une blessure que je traînais depuis l’enfance, je suis très vite devenue en phase avec moi-même.

  • J’ai gagné en confiance
  • Je ne doutais plus de mes compétences
  • Et j’ai arrêté de prendre personnellement des événements qui n’avaient rien à voir avec moi.

Les conséquences sur mon business ? 

Moins d’1 mois après ce travail personnel, j’ai généré en 2 jours ce que je générais en 1 mois, même pas 6 mois avant.

Le mois d’après, je générais 3 fois plus que ce que je générais 6 mois avant.

Farah de Think With Farah

Nous sommes aujourd’hui fin 2020, et je génère 5 à 7 fois plus que ce que je générais il y a 1 an.

Pour soutenir ma croissance, je me suis entourée d’une excellente freelance, Aurore.

J’ai commencé à enseigner.

Nous avons lancé récemment avec Nour, la marque de vêtements La Moonerie, qui a une communauté de plus de 40,000 personnes sur Instagram : @lamoonerie.

Et tout ça, c’est parce que j’ai sauté dans le vide. Avec la ferme intention de travailler sur mes peurs personnelles. 

Guérir sa peur du rejet

Pourquoi je vous dis tout ça

Je veux vous partager un bout de mon histoire personnelle aujourd’hui, car j’ai connu les montagnes russes (financières et émotionnelles) à plusieurs reprises en peu de temps. Et l’élément déterminent qui fait qu’aujourd’hui je suis stable, épanouie, et en croissance, c’est Moi avec un grand M.

Je suis persuadée qu’on ne peut pas atteindre le niveau supérieur sans détruire ces petits “démons” qui sont en nous. Ces fausses croyances qui nous disent que nous ne sommes pas capable. Ces peurs qui nous crient que nous allons échouer…

Tout démarre par qui on est, par qui vous êtes. 

Si vous êtes dans une période difficile, j’espère que cet article vous montrera que la réponse est en vous, et que vous avez déjà tous les éléments en main pour outrepasser vos propres limites.

Commencez à travailler sur vous, mettez-y l’intention, le reste…. L’univers s’en chargera. 

Merci !

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